Omega
Prototype Omega megaquartz Beta 21
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L'Atelier du Temps à le plaisir de vous présenté un pilier de l'horlogerie.
Ce pilier , c'est tout simplement la réponse suisse au quartz .
L'histoire commence dans les années 50 , avec LIP créant le premier calibre electric , suivi par Hamilton et sa Ventura .
Les choses se sont accélérées en 1960 lorsque Bulova créa un mouvement électrique à diapason appelé l’Accutron.
Voyant la menace grandir, la majorité des manufactures suisses se sont regroupés pour organiser conjointement leur riposte.
Les 21 manufactures suisses du projet «Beta 21» sont : Omega, Rolex, Bulova, IWC, Longines, Patek Philippe, Enicar, Rado, Favre-Leuba, Zodiac, Eberhard, Ebel, Juvenia, Doxa, Cyma, Le Coultre & Cie, Elgin, Movado, Zenith, Credos, et Ebauches S.A.
En 1962, elles fondirent ensemble le Centre Electronique Horloger (CEH) qui consistait en une équipe de recherche, mise sur pied par la Fédération Horlogère (FH).
Ces dernières avaient souscrit à l’idée d’investir dans un projet commun pour faire face à la menace du quartz, et mener la transition entre horlogerie mécanique et horlogerie électronique.
En 1968, les prototypes de la Beta 21 remporteront les premiers prix du Concours de l’Observatoire de Neuchâtel.
C’est vers 74, avec l’Omega Marine Chronometer, que cesseront définitivement les concours de précision.
Ces derniers n’avaient alors plus raison d’être face à l’extrême précision de montres qui ne nécessitaient aucun réglage et qui pouvaient dès lors être reproduites en masse.
Malgré ce baroud d’honneur, le Beta 21 restera un flop industriel. Conçu dans l’urgence, les mauvais choix stratégiques accoucheront d’un mouvement instable, fragile et trop consommatrice en énergie.
La montre présenté ici est un des 3 premiers prototype livré par le CEH a Omega vers 1965 , elle possède l'intégralité de ses pièces d'origine ainsi qu'une tres jolie patine sur sont boitier en fer doux de forme très particulière .
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